...... j'ai fait des folies!!!!
est-ce que quelqu'un a déjà eu le bonheur de mettre les pied dans le lemoned shop de harajuku?
c'est le premier endroit où je suis allé! j'avais les larmes aux yeux en rentrant! j'ai dépensé une fortune mais je ne le regrette pas!
et vous savez ce que j'y ai vu?
DES COSPLAY DE HIDE!!!!
ils était exposé dans la vitrine. ils sont encore plus beau en vrai! et il y a plein de truc qu'on ne peu pas voir sur les photo. par exemple, les épingles sont fausse! c'est du plastique! mais je n'avais pas le droit de prendre de photo T.T!
mais les vendeuses étaient super sympa, elles m'ont offert un éventail et m'on indiqué "l'endroit de hide". elle m'ont conseillé d'aller un peu plus loin que yokosuka et de demander au chauffeur de taxi "lendroit de hide", il saura où c'est.
vraiment!? je n'ai pas encore eu le temps d'y aller.....
mais j'espère pouvoir prendre des photos!
avec tout ça, je n'ai toujours pas continué ma traduction....
désolée!!!
mais en attendant, je vais publier une fanfiction que j'avais écrite il y a deux ans et qui me correspond pariculièrement en ce moment. en fait c'est une songfic sur une chanson de Cabrel du même titre. Le concert est inspiré du ugly pink machine FILE 1&2.les paroles de la chanson aparaissent en italique. au début hide passe un peu pour en enfoiré là-dedans, mais c'était pour illustrer la chanson parce qu'elle me parle beaucoup. mais il se rattrappe bien! il est gentil quand même!je pouvais pas le laisser passer pour un enfoiré à ce point-là. c'est juste le scénario que m'avais insporé la chanson. enfin, vous verrez
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Elle s'en va vivre Ailleurs
Kimiko fut projeté contre le mur par une violente gifle. Elle leva son visage couvert de bleus et de larmes, les cheveux ébouriffés. Son père la toisait de toute sa hauteur.
-File dans ta chambre, tu m'énerves !
La jeune fille ne demanda pas son reste et couru se réfugier dans sa chambre. Là, elle s'abandonna à ses larmes. En face d'elle, la télé allumée diffusait des publicités. Kimiko n'écoutait pas ; elle pleurait toutes les larmes de son corps. Une fois encore, elle n'avait pas bien comprit pourquoi son père l'avait frappée. Il était énervé, c'est tout.
Comment allait-elle faire pour cacher les bleus qu'elle avait sur le visage ? La tête enfouie dans ses bras, recroquevillée contre la porte, elle pleura de plus belle. Jusqu'à ce qu'un air familier à la guitare ne s'élève de la télé. Kimiko releva la tête ; on diffusait le clip de Misery. hide... Encore une fois, il faisait son apparition au moment où elle était triste... La jeune fille se laissa bercer par la voix de son idole. Et, alors qu'elle admirait les images de hide, ses larmes se tarirent.
Finalement, le clip s'acheva et enchaîna sur le dernier tube d'une idole quelconque. Kimiko se leva pour éteindre la télé. Puis, elle se dirigea vers son armoire et la poussa d'environ un mètre sur le coté, révélant de grands posters de hide ainsi que plein d'autres petites affiches et photos tirées de magazines ou des tracts de concerts. Ce coin contrastait fortement avec les murs nus du reste de la chambre. C'était son coin caché.
Elle souleva une latte de parquet pour en sortir son album de hide : Hide Your Face. Elle sortit son baladeur et écouta avec félicité. C'était sous cette latte que se trouvait son trésor : tout les singles, les magazines où hide faisait son apparition, les cassettes de la tournée Psycommunity et d'autres cassettes sur lesquelles la jeune fille avait enregistré les clips et les émission où hide était invité. Elle avait réussi à amassé tout ça au prix de mille efforts : tout l'argent qu'elle gagnait avec son petit boulot y passait et elle les gardait précieusement cachés car sinon son père entrerait dans une colère noire.
Mais elle ne pouvait s'empêcher d'aimer hide : sa musique, sa voix, son visage... tout en lui la rassurait et lui permettait de s'évader de son quotidien. Quand son père s'énervait après elle, c'était là qu'elle se réfugiait.
Kimiko attrapa une petite boîte où s'entassaient des photos et des goodies et en sortit une place de concert qu'elle regarda avec contentement. Elle avait durement économisé pour acheter cette place. Elle avait renoncé à acheter le dernier album Psyence pour obtenir une place au premier rang pour le concert au Yoyogi Daiichi Taikukan à Tôkyô. C'était le dernier concert de la tournée Psyence à Go Go. Elle irait. Là elle pourrait enfin le voir de ses propres yeux.
Des bruits de pas dans le couloir. On approchait. Kimiko s'empressa de ranger son trésor clandestin et de remettre l'armoire en place. Sa mère fit irruption dans la pièce.
- Ne t'inquiète pas, Kimiko, dit-elle d'une voix douce, ton père est calmé. Tu peux venir dîner.
- Je n'ai pas faim.
Sa mère eu un air peiné.
- S'il te plaît, pardonne à ton père. Il n'a pas une vie facile, tu sais.
Kimiko acquiesça et consentit à aller manger avec son père, non sans un regard en direction de sa cachette secrète.
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Le jour fatidique approchait... Demain soir, le concert aurait lieu. Kimiko souriait alors qu'elle cuisinait en compagnie de sa mère.
Elle chantonnait gaiement quand son père entra dans un fracas : il était énervé. Sa mère se précipita dans l'entrée pour voir quel était le problème. Des éclats de voix... Kimiko tentait de prêter oreille. Sa bonne humeur s'était dissipée aussi vite qu'un glaçon jeté dans le feu. La jeune fille s'approcha discrètement pour mieux entendre, mais elle n'arrivait pas malgré tout à saisir les propos tenus par son père.
Celui-ci entra violement dans la pièce et Kimiko eu à peine le temps de retourner aux fourneaux.
-Bonjour papa ! dit-elle d'une voix qu'elle voulait enjouée
Il ne prêta pas attention, et sans crier gare :
-IDIOTE !!! Tu as vu ce que tu as fais !?
Il se jeta sur sa fille et l'empoigna par les cheveux
- Tu as vu ce que tu as fais !? répéta-t-il en levant le ton
Kimiko ne comprenait pas et son père tourna sa tête en direction de la gazinière.
- Tu as fais brûler le dîner, idiote !!! Tu crois vraiment que j'ai la tête à manger un repas immonde !?
- Euh... Pardon... fit-elle d'une petite voix
- Et essaye de t'excuser avec un peu plus de franchise!!! rugit son père
Il la jeta violement à terre et se mit à la rouer de coups de pieds, tandis que sa femme tentait de le calmer. Mais il continuait de crier des insultes tout en rouant sa fille de coups.
-Excuse-moi, pleurait-elle
Mais à ces mots, son père s'énervait de plus belle sous prétexte qu'elle n'était même pas capable de s'excuser correctement. Finalement, hors de lui, il l'empoigna par les cheveux et la traîna en direction de sa chambre. Là, il la jeta sur son lit sans ménagement.
- Qu'est-ce que c'est que ça ? fit-il d'une voix blanche.
Kimiko releva la tête. Non ! Elle avait oublié de remettre l'armoire en place !
- Ne me dis pas que tu aimes ce... ce sauvage, ce débauché à cheveux roses ?! Tu sais très bien ce que j'en pense ! Ce type n'est pas correct ! Je ne veux pas que tu t'intéresses à ça !!!
A nouveau, il empoigna sa fille par les cheveux et lui asséna un voilent coup de poing dans l'épaule avant de l'envoyer contre le mur. Puis il s'attaqua aux posters ; il arracha tout ce qui ornait le mur sans prêter attention aux protestations désespérées de la jeune fille, et les déchira de bon cœur. Une fois son œuvre achevée, il se tourna vers Kimiko :
- Je ne veux plus voir de telles sottises dans ma maison, sinon tu aura affaire à moi !!! Et tu ne sors pas de ta chambre tant que tu n'es pas capable de respecter certaines règles !
Sur ces mots, il partit laissant la jeune fille en pleurs et le nez en sang, effondrée à terre. Les yeux inondés de larmes, elle contempla le visage déchiré de hide qui s'éparpillait devant elle. Comment avait-elle pu être assez stupide pour laisser sa cachette à découvert ? Par chance, son père n'avait pas trouvé celle qui se trouvait sous la latte de parquet. Kimiko tenta désespérément de reconstituer les morceaux de papier, en vain. La splendeur du visage souriant de hide était ternie. Elle rampa jusqu'à son unique rempart : elle souleva la latte et en sortit tout ce qui s'y trouvait. Il lui fallait maintenant trouver une autre cachette pour protéger ce qui lui restait ; Kimiko craignait que celle-ci soit devenue trop dangereuse. Où allait-elle pouvoir mettre tout ça ? Machinalement, elle extirpa la place de concert de sa petite boîte et l'admira entre ses larmes. Demain... Pourra-t-elle seulement sortir de sa chambre à temps ? Le trajet en train jusqu'à Tôkyô était long, or elle souhaitait arriver en avance. De toute façon, elle avait déjà réservé son billet... Et si elle partait en cachette ? La jeune fille contempla le visage de hide. Lui il la comprendrait... Lui il l'aiderait... Pourquoi rester enfermée ici ? Pourquoi ne pas plutôt partir avec lui ? Elle essuya ses larmes. Sa décision était prise : elle partirait dans la nuit pour ne plus jamais revenir.
Kimiko se leva pour contempler son visage dans la glace. Elle était en piteux état. Comment allait-elle réussir à cacher ces hématomes? Une amie lui avait bien prêté du maquillage pour le concert mais serait-ce suffisant ? Peut-être que demain, il n'y paraîtra plus...
Elle s'empara d'un gros sac à dos et y fourra tout ce qui restait de son trésor ainsi que des vêtements de rechange, toutes ses économies et ses affaires de toilettes. Puis elle regarda sa montre. Il n'était que 23h30. Ses parents ne dormaient pas encore et se rendraient compte de son départ. Elle prit donc le partit de dormir un peu.
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Kimiko se réveilla vers quatre heures du matin. Il n'y avait aucun bruit autour d'elle et, normalement, ses parents ne se réveilleraient pas avant six heures. C'était le bon moment. Elle saisit son sac en se remémorant si elle n'avait rien oublié.
Un autre problème intervint alors : commet allait-elle sortir de sa chambre ? Elle n'avait, bien sûre, pas de corde à sa disposition. Elle regarda par la fenêtre. Ce n'était pas si haut... Elle cala son sac sur son dos et enjamba le rebord de la fenêtre. Puis elle se suspendit au dessus du vide et, regardant en dessous d'elle, jugea de la distance qui la séparait du sol. Il ne devait pas être à plus de 1m50. Kimiko expira un bon coup et se laissa tomber à terre. Elle atterrit lourdement et se retrouva sur les fesses, mais elle était entière. Elle sortit la clé de la maison de sa poche et se glissa à l'intérieur afin de récupérer de la nourriture dans le réfrégirateur ainsi que son manteau et ses chaussures, et préparer un bentô pour le déjeuner et éventuellement le dîner.
Puis elle partit, le cœur léger, enfin...
Ce soir son rêve a rejoint
Le dernier wagon d'un train
Elle s'en va vivre ailleurs
Loin des murs gris où elle pleure
Elle connaît quelqu'un
Qui va croire en son histoire
Et lui ouvrir le cœur
Le soleil se levait alors qu'elle approchait de la gare. Le train était déjà là. Kimiko s'assit à la place qui lui était réservée et, la tête posée sur la fenêtre, elle ferma les yeux et s'emplit du sourire de hide.
Lui, il allait l'aider... C'était sûr. Bien sûr son amie d'enfance était là, et l'avait aidé en bien des occasions. Mais c'était aussi la fille du meilleur ami de son père. Elle ne pouvait rien pour Kimiko. Non, cette fois-ci, la jeune fille était seule. hide était son unique secours. Elle qui n'avait nulle part où aller, lui il la comprendra, lui il l'aidera.
Il fera brûler des mots
Pour lui réchauffer la peau
Et pour la couvrir de fleurs
Elle s'en va vivre ailleurs
Au bras d'une étoile bizarre
D'une star ou d'un modèle, d'un chanteur
Le train se mit en marche, et le paysage commença à défiler par la fenêtre. Peut importaient son père et ses idées arrêtées. Elle partait vivre la plus belle aventure de sa vie.
On lui a tant parlé de sa vie
Qu'elle veut la vivre
Elle partait rejoindre celui qui l'a toujours réconforté dans les moments difficiles.
On lui a tant parlé de lui
Qu'elle veut le suivre
Et lui il saurait l'aider. Lui seul saurait lui tendre la main et lui sourire.
Et peut-être qu'elle l'a choisi
Pour qu'il la délivre
Oui, lui qui a toujours été là pour elle. Elle en était sûre. Il allait l'aider...
Au bout de quelques heures, le train arriva en gare de Tôkyô. Kimiko descendit du train et prit le métro jusqu'à Yoyogi. Il n'y avait pas encore trop de monde devant le daiichi taikukan, et la jeune fille en profita pour trouver un coin tranquille pour se changer et se maquiller. Elle avait une tête affreuse. hide allait prendre peur s'il la voyait comme ça! Elle avait des bleus sur le visage et ses cheveux étaient en bataille.
Kimiko sortit de son sac les vêtements que sa meilleure amie lui avait prêtés pour l'occasion, et les enfila soigneusement. Après avoir vérifié que ses chaussures allaient bien avec le reste, elle passa au maquillage. Elle s'arrangea pour cacher ses bleus avec le fond de teint, puis mis du mascara noir pour allonger ses cils, du far à paupière rose et un rouge à lèvre discret. Enfin, elle remis de l'ordre à ses cheveux et se contempla dans le petit miroir qu'elle avait pris soin d'emporter. La jeune fille sourit: elle était enfin présentable.
Kimiko se dirigea vers les portes du daiichi taikukan et commença à faire la queue.
Elle avait la journée devant elle, donc elle sortit son balladeur pour écouter le dernier single de hide, beauty and stupid. Les gens devant elle s'asseyaient, donc elle en fit autant.
Après avoir écouté misery et tout l'album hide your face, elle commençait à avoir un peu faim, et pour cause: il était 12h30, et elle n'avait rien mangé depuis la veille où elle avait été privée de dîner. Elle sortit donc de son sac le bentô qu'elle s'était préparé avant de partir.
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Plusieurs heures plus tard, elle entrait enfin dans la salle.
Le concert ne commencerait pas avant une bonne heure. Kimiko commençait déjà à avoir faim. il lui fallaut reprendre des forces si elle voulait être en forme quand hide ferait son entrée! Elle fouilla alors, dans son sac afin de sortir quelque ongiri qu'il lui restait de midi.
Une fois rassasiée, elle attendit, attendit... attendit... Pendant que la salle se remplissait à vue d'œil... Elle serait bientôt pleine à craquer. Et la tension montait au fur et à mesure que la foule épaississait.
A 7h30, la tension était arrivée à son comble. Kimiko ne tenait plus en place; elle avait l'estomac noué, et son excitation n'avait d'égal que son stress. Dans quelques instants seulement, hide serait là, à quelques pas d'elle! Elle pourrait enfin l'approcher. Mais le temps défilait inexorablement sans que rien ne se passe.
Pour se calmer, Kimiko se concentra sur l'observation de la salle. La scène était assez vaste pour contenir tout un tas de bric à brac. Sur le devant, trois micros était alignés et on distinguait derrière diverses pédales. Au fond de la scène, il y avait une première estrade devant laquelle étaient disposées les guitares de hide, Pata et Kyoshi. Dessus, on voyait la batterie de JOE, dont les grosses caisses étaient peintes de jaune avec des sigles nucléaires roses. D'un coté de celle-ci, il y avait la batterie électrique de INA avec son ordinateur et tout les objets dont il pourrait avoir besoin (des bracelets fluorescent?!), et le synthé de DIE. De l'autre, il y avait un micro cachant la basse de Chirolyn.
De part et d'autre de la scène, il y avait de grands escaliers menant à une autre estrade, en hauteur, qui passait devant les écrans géants. Sous les escaliers, on apercevait un bordel insondable qui semblait d'ailleurs régner autour de chaque instrument. Un bras de scène partant du micro de hide s'avançait dans le publique jusqu'à une dizaine de rang au fond.
L'excitation de Kimiko monta en flèche à l'idée que si hide passait par là, il serait juste à coté d'elle: elle était placé contre cette estrade.
Au bout d'un moment insupportablement long, les lumières s'éteignirent. Une clameur assourdissante monta alors de la foule. Ça allait commencer. Il allait arriver. Les minutes s'allongeaient telles des heures et l'impatience du publique se traduisait en cris hystériques.
Soudain, des projecteurs jaune, bleu, rose, et vert illuminèrent la scène ainsi que l'écran qui venait de s'allumer. On pouvait lire "hide"... "PRESENTS"... "HIDE SOLO TOUR 1996 PSYENCE A GO GO". La clameur explosa de plus belle et Kimiko se leva d'un bond, se fondant avec les cris de la foule. Quatre personnes en cosplay firent leur apparition sur scène en tenant des projecteurs multicolores. Puis les musiciens furent présentés, faisant leur entrée les un après les autres dans une mise en scène à la James Bond. DIE... JOE...INA... Kyoshi... Chirolyn... Pata... et enfin...HIDE!!!
Il apparut en courant sur l'estrade au fond de la scène. Kimiko hurlait à s'en broyer les cordes vocales. Puis, il disparut. Seule son image apparaissait à l'écran. La musique changea.
Et, dans un tonnerre de fumée et d'acclamation, hide était apparut à l'extrémité de l'avancée de la scène dans le publique. Kimiko se retourna juste à temps pour le voir passer en courant à coté d'elle. Il sauta par-dessus les retours et commença à chanter.
Cette chanson était géniale. Kimiko ne la connaissait pas. Elle devait être extraite du dernier album. La jeune fille sautillait sur place comme une folle tout en admirant hide qui était là, à quelques mètres seulement. Il avait une présence extraordinaire. Il était enivrant et elle ne pouvait détacher ses yeux de lui. Il lui semblait que des larmes de joie coulaient le long de ses joues. Mais elle n'y prêtait pas attention. Seule importait la présence de hide.
Après trois chansons que Kimiko ne connaissait pas, la musique s'arrêta pour laisser la parole à hide. Sous l'acclamation du publique, il introduisit l'entrée de plusieurs personnes sur l'estrade haute. Des personnes du publique... Kimiko était un peu jalouse, elle aurait bien aimé monter sur scène, elle aussi. Peut-être n'était-elle pas arrivé au bon moment...
Puis Beauty & Stupid commença, et toutes ces pensées quittèrent l'esprit de la jeune fille. hide avait Sa guitare : il était divin! En plus, elle adorait cette chanson.
A la fin de la chanson, les invités repartirent sous les remerciements de hide, puis il enchaîna sur une chanson appelée Genkai Haretsu. Des danseuses apparurent devant le publique et se dirigèrent petit à petit vers l'estrade haute.
Le concert se poursuivait ainsi : génial! Avec plusieurs chanson que la jeune fan ne connaissait pas et qui étaient sûrement extraites de l'album Psyence. Elle fut surtout marquée par une chanson en particulier. La salle était baignée d'un éclairage bleu-vert semblable à une nuit étoilée et un halo de lumière multicolore enveloppait son idole. Les paroles la touchèrent au plus profond d'elle-même, lui faisant monter les larmes aux yeux tandis que ceux de hide semblaient briller comme des ambres noires parmi les étoiles. C'était pour ça qu'elle avait décidé de le rejoindre. Pour cette voix, ces paroles, ces yeux, ce sourire...
Elle s'en va pour qu'il la sauve
Qu'il lui dise des phrases mauves
Pour qu'il l'emporte ailleurs
Loin des murs gris où elle pleure
Puis, il y eut les solos et d'autres chansons. Ainsi qu'un discours, dans une ambiance de vieux bar, durant lequel Chirolyn chantait faux une chanson complètement débile.
hide semblait infatigable; il continuait à courir comme un fou dans tout les sens ! Il était encore plus géniale en vrai! Et plus Kimiko le contemplait, plus elle se disait que c'était avec lui qu'elle voulait partir.
Il n'y aura que lui sur sa route
Elle vivra toutes ses folies par cœur
Elle eut même la chance d'assister à un spécial "TV Time" durant lequel hide montra des vidéos sur la tournée. Kimiko dévorait hide du regard, et en elle, la petite flamme qui brûlait déjà commença à s'aviver en un petit feu crépitant.
On lui a tant parlé de sa vie
Qu'elle veut la vivre
On lui a tant parlé de lui
Qu'elle veut le suivre
Et peut-être qu'elle l'a choisi
Pour qu'il la délivre
Puis, la fin du concert commença à se faire sentir lorsque le groupe se mit à jouer Dice. Alors, l'angoisse de Kimiko monta. Comment allait-elle faire pour le rencontrer? Elle n'en avait pas la moindre idée. Il était là, à quelques mètres seulement, mais pourtant si inaccessible. Et s'il ne voulait pas d'elle?
Elle contempla le visage de hide: il était si beau, il avait l'air de respirer la bonté. Quoiqu'il arrive, ce serait sûrement mieux que ce qu'elle laissait derrière elle. Kimiko gardait confiance malgré tout.
Tant pis si c'est un mirage
L'autre côté de l'image
Ne lui fait même pas peur
hide prit la parole pour annoncer la fin du concert et remercier son staff ainsi que le publique. Puis il entama la dernière chanson "good bye". Avant de partir, son ultime message était "tsukareta hibi no takara ni good bye". Et la résolution de Hanako se raffermissait de plus belle. Il lui fallait laisser derrière elle ces jours épuisants.
Elle s'en va vivre ailleurs
Finalement, hide s'éloigna avec un sourire angélique. L'écran diffusait des images du groupe rentrant dans les loges.
Mais la musique reprit et ils réapparurent par une trappe au bout de l'avancée de scène dans le publique. Ils firent un dernier salut et hide disparut après un "ki o tsukete".
Et seulement, une fois que tout fut finit, Kimiko s'aperçut qu'elle était en pleurs. La salle se vida aussi vite qu'elle s'était remplie, et elle restait en larmes à contempler la scène. Comment l'approcher? Il fallait qu'elle le revoie!
Elle chercha désespérément un moyen de rejoindre hide. Mais il était toujours aussi inaccessible. Pourtant, il fallait qu'elle le revoie.
Même si le chanteur vit dans une autre histoire
Finalement, quelqu'un la pria de sortir de la salle. Alors, Kimiko sortit et, erra dans le quartier de Yoyogi. Après avoir tourné en rond un certain temps, et sans vraiment savoir où elle était, elle s'adossa contre un mur et se laissa tomber à terre.
Qu'allait-elle faire maintenant? Elle ne pouvait pas rentrer chez elle après ce qui s'était passé. De toute façon, elle n'avait pas réservé le billet de retour. Elle n'avait même pas de quoi se payer une chambre. Elle ne pouvait pas non plus dormir ici! Et elle n'avait aucun moyen de rejoindre hide. Tant pis, elle dormirait ici...
Pourtant, pendant le concert, il lui avait semblé qu'il l'avait regardé. Alors elle lui avait fait des sourires, des signes. Et puis maintenant, plus rien. Kimiko sentit le vide s'emparer d'elle. Pourtant, elle était venu pour lui, pour le rejoindre.
Même si son regard n'est qu'un miroir
Kimiko enfouit sa tête dans ses mains et étouffa un sanglot. Une boule serrait la gorge de la jeune fille. Mais elle ne voulait pas sortir.
Une porte s'ouvrit à coté d'elle. Elle ne l'avait même pas remarqué. La jeune fugitive enfouit sa tête dans ses mains. Elle ne voulait pas qu'on la dérange.
- Tiens? Qu'est-ce que tu fais là?
Kimiko connaissait cette voix. Elle releva la tête et vit que son interlocuteur était hide lui-même. La jeune fille se leva précipitamment, le cœur battant la chamade. Il était là, devant elle. Mais elle ne savait pas quoi faire.
- Tu étais au concert? Et tu es encore là? Il est tard, tu sais, tu devrais rentrer chez toi.
Que faire? La panique commença à s'emparer d'elle et elle n'arrivait qu'à émettre un vague balbutiement. hide la regardait avec sollicitude. Kimiko se sentit rougir. Elle avait la gorge nouée et n'arrivait pas à articuler un seul mot. Elle respira profondément et dit d'un ton d'excuse.
- Euh... je ne peux pas prendre le train pour rentrer chez moi, et je n'ai pas de quoi me payer une chambre.
- Mais où vas-tu dormir?
Kimiko baissa la tête.
- Tu ne peux pas rester ici! Viens, je te paye un coup à boire, si tu veux!
- Co... comment!? bégaya-t-elle, M...m...mais... j...
- Ça ne me dérange pas, je t'assure! Au contraire, ça me fait plaisir! fit-il avec un bon sourire.
La jeune fille acquiesça et suivit hide vers sa voiture. Elle tentait de cacher son sourire éclatant. Il l'avait vue! Et en plus il l'invitait à boire avec lui! Son rêve se réalisait. Ils parlèrent beaucoup mais Kimiko se garda bien de lui raconter sa vie et ses problèmes. Elle complimenta hide pour son concert. Il lui répondit d'un sourire charmeur. La petite japonaise se sentit rougir comme une pivoine.
Au fur et à mesure que la soirée avançait, il lui fit de plus en plus de compliments, parfois anodins, parfois clairement exprimés. Au début, la jeune fille se demandait si ce n'était pas son imagination qui lui jouait des tours mais à la fin de la soirée le doute n'était plus permis.
Il finit par lui proposer de lui payer l'hôtel. Kimiko exultait. Elle l'aimait tant, son guitariste à cheveux roses!
Une fois arrivée à la chambre d'hôtel, la jeune fille se précipita vers la douche. Quand elle en sortit, une lumière tamisée éclairait faiblement la pièce. Elle se glissa dans les draps et se blotti contre hide, les yeux mi-clos, en proie à une parfaite félicité. Petit à petit, il se mit à la caresser en lui chuchotant des paroles rassurantes. Finalement, il la dévêtit et lui offrit la plus belle chose qu'un homme puisse offrir à une femme amoureuse.
Car elle l'aimait, oui, elle l'aimait plus que tout. Et elle se perdait dans ses caresses chaudes, et son cœur battait à tout rompre. Des larmes perlaient sur ses joues alors qu'elle s'approchait inexorablement d'un état second, où le temps et l'espace ne comptent plus. Quand tout fut finit, elle s'endormit dans les bras de l'homme qui l'avait délivrée en murmurant:
- Je t'aime, hide-sama...
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Le lendemain matin, elle fut réveillée par des bruits de pas étouffés. Elle ouvrit les yeux. hide partait!
- hide-sama! Attends!!! s'écria-t-elle
Il se retourna, une expression étrange sur le visage.
- Où vas-tu?
- Je rentre.
- Mais... Et moi?
- Désolé, mais... ce n'était que pour la nuit, tu sais.
Qu'un miroir
Une grosse boule s'empara de la gorge de la pauvre Kimiko
- Mais... c'est pour toi que je suis venue... C'est pour toi que j'ai fais tout ça...
hide paraissait soucieux, mais il tourna la tête et commença à partir. Il n'en eut pas le temps, la boule qui serrait la gorge de la jeune fille éclata avant. Celle-ci s'écria d'une voix entrecoupée de sanglots:
- C'est pour toi que j'ai économisé pendant six mois sans m'acheter à manger, que j'ai supporté mon père, je me suis enfuie de chez moi, je n'ai plus rien, je ne peux pas rentrer, je n'ai nulle part où aller... Mais je pensais qu'avec toi ça irait parce que c'est grâce à toi que j'ai pu supporter tout ça! Parce que... Parce que... Je t'aime!!!
Elle s'effondra en sanglots tandis que hide la regardait avec une expression indéchiffrable. Soudain, il s'approcha, interloqué, comme si quelque chose avait attiré son attention.
- Qui t'a fait ça?
- Quoi? fit la jeune fille entre deux sanglots
- Ces marques, qui te les a faites?
Il s'assit près d'elle en désignant ses bleus. Kimiko cacha son visage dans ses mains et répondit simplement:
- Mon père...
Et comme hide semblait en attendre d'avantage, elle continua:
- Il était énervé, alors... Et puis j'avais fait brûler le dîner... Et puis...
Elle hésita un instant, puis elle se lança:
- Il avait découvert la cachette derrière mon armoire.
- La cachette?
- Celle où il y avait mes posters... Il les a déchirés parce que... il ne t'aime pas. Et il m'a interdit de quitter ma chambre. Donc je me suis enfuie...
hide se leva en soupirant.
- Pour te voir! ajouta-t-elle précipitamment, parce que je pensais que tu pourrais m'aider.
hide soupira de nouveau et dit:
- Je suis désolé, je ne suis pas celui que tu cherches. Je te souhaite d'être heureuse.
Puis il sortit de la chambre, laissant Kimiko en pleurs.
Qu'un miroir!
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Les larmes de Kimiko ne se tarissaient pas. Elles ne se tariraient plus jamais. La jeune fille n'avait aucune idée du temps qu'elle avait passé à pleurer sur le lit partagé avec hide la nuit précédente. La porte s'ouvrit mais elle n'y prêta pas attention. Plus rien n'avait d'importance désormais. Elle voulait mourir...
- Eh bien! Tu es toujours là!?
Cette voix... Kimiko leva la tête. hide était bien là, un sourire énigmatique au coin des lèvres.
- Tu es revenu...
Le sourire de hide s'étira d'avantage.
- Je ne peu pas te donner ce que tu me demandes, mais si tu veux, je devrais pouvoir te trouver un poste à la Headwaxe Organisation... Et, pour ce qui est du logement, on devrait pouvoir s'arranger.
Kimiko bondit de joie dans les bras de hide.
- Alors, tu veux bien de moi!?
- Attention! J'ai dit : juste comme employée, et j'ai pour principe de n'avoir que des relations strictement professionnels avec mes employées. A part ça, je ne vois aucun problème.
Et il sourit
- Merci!!! s'exclama la jeune fille, merci milles fois, hide-san!!!