ndt: (1) une Maiko (舞子), comme vous le savez peut-être, est une apprentis Geisha qui pratique la danse traditionelle japonaise (du verbe mau, 舞う: danser). cependant, hide remplace le deuxième caractère par celui du verbe kareru (枯れる) qui signifie flétrir, mourrir.
(2) à cet endroit, dans le texte original, hide utilise deux fois le même mot, kareru, mais avec deux idéograme différents : 枯れる s'apparente plutôt à la disparition organique, le flétrissement d'une fleur, la décomposition d'un corps, voir le vieillissement. 涸れる à environ le même sens, mais désigne plutôt le déssèchement d'une source, les larmes qui se tarissent, voir les idées qui se tarissent. la japonaise à qui j'avais demandé de lire ce poème n'avait pas saisi tout de suite la différence entre ces deux caractères. cependant, même si la prononciation est exactement la même, lorsqu'on lit le poème, la différence nous saute aux yeux. c'est pourquoi, je n'ai malheureument pas pu le rendre en français
Voir le Fichier : mugongeki_maiko_81.wma
mayoi hitotsu idakazu
ima, hito katamari no niku to nari
hana to naru sube sore rinne ni takusu ka
bonnou no bakemono to kashi
etsuraku no juusha ni ochi
kaeri miru onore "sei" wo outosuru
yuruse tsuki yo.... omae to majiezu owaru kono mi wo....
yuruse tsuchi yo.... omae ni idakare hateru kono mi wo....
saku ga tamemoeta kono mi ka....
chiru ga yue saki midareta ka
karete yuku....
karete yuku....
tsuyayaka naru wa taieki no mi
je ne porte plus une seule hésitation
maintenant, mon corps devient une simple masse de chair
la manière de revivre en fleur... dois-je confier cela à la réincarnation?
me transformer en un fantôme de passions
me laisser sombrer dans les prochains plaisirs
tourné vers mon passé, je vomis la Vie
Lune, j'implore ton pardon....
à mon corps qui s'éteind sans s'être unis à toi
Terre, j'implore ton pardon...
à mon corps qui s'achève sans t'avoir enlacée
est-ce que mon corps se consume pour fleurir....?
est-ce parce qu'il s'éparpille qu'il fleurit de manière désordonnée?
aller en se flétrissant
aller se désséchant (2)
Il n'y a que l'éclat du liqude vermeille